Demi-frère du Président de la République togolaise, Faure Essozimna GNASSINGBE, il a été arrêté en 2009 dans une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, jugé et condamné en 2011 à 20 ans de prison, à la déchéance de ses droits civiques et à la confiscation de ses biens. Il purge cette peine depuis plus de 12 ans à la Prison civile de Lomé en dépit du jugement de la Cour de justice de la CEDEAO et de la recommandation du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire qui, tous deux, ont demandé sa libération.
Gravement malade des suites de sévères complications diabétiques, il souffre d’une plaie vasculaire à la jambe avec risque d’amputation si rien n’est fait assez rapidement sur son cas.
Face à la dégradation de son état de santé, il a été évacué d’urgence de la Prison civile de Lomé sur le pavillon militaire du CHU Tokoin, le jeudi 17 juin 2021.
Le Président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), enlevé le jeudi 29 avril 2021, aux environs de 15h 30, par une douzaine d’éléments de la gendarmerie lourdement armés et habillés en civil qui ont fait irruption dans son domicile à Adidogomè, en présence de sa femme et de ses enfants.
Après perquisition de sa maison avec fouille des armoires, valises et sacs se trouvant dans sa chambre à coucher ainsi que celles de sa femme et de ses enfants, il a été conduit, avec un sac à main contenant ses dossiers, au SCRIC où il a été détenu en garde à vue jusqu’au … où, présenté au procureur de la République, il a été déféré à la Prison civile de Lomé. Jugé lors d’un procès expéditif tenu à Lomé, il a été condamné à 2 ans de prison ferme le mardi 18 mai, jour où son village d’origine a été fortement bouclé par plus de 300 agents des forces de l’ordre lourdement armés qui ont interdit tout mouvement aux habitants, y compris de vaquer à leurs activités champêtres.
Militant de l’UDS-Togo dont il est chargé de la sécurité, il a été arrêté à Gbossimé le 10 décembre 2018, à l’occasion d’une manifestation de la C14 protestant contre la tenue des élections législatives qu’elle avait appelées à boycotter. Arbitrairement condamné le 31 décembre 2018 à 4 ans d’emprisonnement (jusqu’au 9 décembre 2022) pour « troubles aggravés à l’ordre public », il est injustement détenu alors qu’il aurait dû être libéré en application de la feuille de route de la CEDEAO qui prescrivait la libération de tous les manifestants arrêtés dans ce contexte.
Citoyen sans affiliation politique, arrêté à Agoè le 29 novembre 2018 pour avoir participé à une manifestation de l’opposition protestant contre la tenue des élections législatives que la C14 avait appelées à boycotter. Arbitrairement condamné le 13 décembre 2018 à 5 ans d’emprisonnement (jusqu’au 28 novembre 2023) pour « troubles aggravés à l’ordre public », il est injustement détenu alors qu’il aurait dû être libéré en application de la feuille de route de la CEDEAO qui prescrivait la libération de tous les manifestants arrêtés dans ce contexte.