Les esclaves oubliés de l’île Tromelin

Les esclaves oubliés de l’île Tromelin

Abandonnés par des marins français après un naufrage en 1761, des esclaves malgaches ont survécu pendant 15 ans sur le minuscule îlot de Tromelin, dans l’océan Indien. Grâce aux fouilles archéologiques menées sur place depuis 2006, leur passé ressurgit. En témoigne l’exposition « Tromelin, l’île des esclaves oubliés »

 

ENLEVEMENT DU JOURNALISTE CARLOS KETOHOU !

ENLEVEMENT DU JOURNALISTE CARLOS KETOHOU !

LE 29 DECEMBRE 2020, NUITAMMENT, DES MILITAIRES ARMES ONT ENLEVE LE JOURNALISTE CARLOS KETOHOU ! LIBEREZ-LE !

La République togolaise est-elle devenue un monticule de terre où un groupe d’individus, sans foi ni loi, au nom de la gâchette facile, opère des enlèvements de personnes pour un oui ou non ?

CODITOGO qui lutte pour la dignité et la liberté de l’humain, ne veut, ne peut, l’accepter ! Pour un devoir de mémoire rapide :

Au Togo, si vous voulez marcher pour défendre votre opinion, impossible !

Au Togo, si vous faites de la chiromancie pour prophétiser, attention à vous, si vous lisez vos cartes à l’endroit tel que vous les voyiez vraiment !

Au Togo, si vous investiguez en tant que journaliste et découvrez un réseau de corruption et de siphonnage de deniers publics, attention à vous, si ce fait touche la minorité pilleuse !

Au Togo, si vous relayez un fait divers en tant que journaliste, attention à vous, si ce fait touche la minorité pilleuse !

Oui, depuis quelques jours, circule sur les réseaux sociaux, le vol des cuillères en or, commis par deux femmes « ministres » du gouvernement Faure Gnassingbé / Victoire Dogbé- Tomégah, après une grande réception dans une institution financière à Lomé.

Ces femmes « ministres » ont-elles subtilisé ou non des cuillères en or ? C’est cela la vraie question ! Carlos Kétohou a-t-il péché en relayant cette information virale qui circulait déjà sur la toile ? Qu’a-t-il fait de mal ?

Déjà, le recours à la force avec des armes de guerre, nuitamment, pour enlever des personnes, devenu un procédé légal d’enlèvement au Togo, pose questions et débats. Occuper le terrain en détournant l’attention des Togolais sur les vrais sujets, est-cela la stratégie ? Mais, qu’est-ce qui reste comme espace de liberté aux Togolais ?

Il n’y a jamais de fumée sans feu, dit-on couramment. A la limite, si vous voulez étouffer cette affaire, laissez le journaliste en paix ! Libérez-le, car il n’a fait que son job.

A force de vivre au Togo des scènes d’enlèvement de ce genre, il y a subrepticement un basculement de la République togolaise en une jungle où la justice est devenue un machin aux ordres des desiderata de la nomenklatura qui gouverne et qui piétine tout ! A l’heure où les peuples s’unissent pour parler autodétermination, souveraineté, …, au Togo, nous en sommes encore au vol des cuillères, voire des moutons. Pauvre de nous, au Togo !

En tout cas, une autre grille de lecture des faits nous conforte dans l’idée que les temps sont accomplis, et une seule chose est demandée au Peuple togolais : c’est de rester mobilisé, contre « vents et marées, tornades et pluies » !

Un peuple n’abdique jamais !

Pour CODITOGO,

Raymond Ayivi

Coordinateur général.