Assemblée générale de CODITOGO : 5, 6 et 7 août 2022 à Freibourg im Breisgau (Allemagne)

Assemblée générale de CODITOGO : 5, 6 et 7 août 2022 à Freibourg im Breisgau (Allemagne)

Avis d’Assemblée générale de CODITOGO

FAIRE UN DON POUR L’AG

La Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie (CODITOGO) informe toute la diaspora togolaise de la tenue de son assemblée générale ordinaire à Freiburg im Breisgau en Allemagne les 05, 06 et 07 août 2022 .

CODITOGO invite les Togolaises et Togolais de la diaspora, leurs organisations et associations ainsi que les amis du Togo à prendre part activement à ce rendez-vous notamment d’unité, de bilan de parcours de notre lutte pour l’alternance démocratique et de réflexions sur l’avenir politique de notre pays.

Après Paris en décembre 2017, Dakar en mars 2018, cap est maintenant mis sur Freiburg où se déroulera la deuxième assemblée générale. L’objectif de celle-ci est entre autres de rassembler la diaspora togolaise, de mesurer le chemin parcouru ensemble, de définir de nouvelles orientations pragmatiques pour la réalisation de l’alternance et la démocratie au Togo et de renouveler nos instances dirigeantes.

Votre présence à cette assemblée générale participe de sa réussite. Veuillez donc réserver dès aujourd’hui votre participation en complétant le formulaire en ligne d’inscription à l’AG (ou en envoyant un courriel en ce sens à coalition@codi-togo.org).

Prière de faire la réservation très rapidement, au plus tard le 25 juillet 2022, pour des fins de l’organisation logistique.

Avez-vous des questions liées à votre participation? Nous serons ravis de vous répondre.

Pour rappel, CODITOGO est portée sur les fonts baptismaux le 09 décembre 2017 à Paris et a pour objectifs, entre autres :

  1. d’organiser la diaspora togolaise en une force de Société civile unie, engagée et indépendante;
  2. de participer aux côtés du Peuple togolais déterminé et debout, à la lutte pour la démocratie et l’alternance dans notre pays;
  3. de formuler des propositions politiques et lancer des actions visant à réformer le Togo;
  4. de mobiliser des fonds pour soutenir la lutte du Peuple

D’ores et déjà, CODITOGO remercie la Communauté togolaise à Freiburg en Allemagne d’avoir accepté d’accueillir cette rencontre. Nous espérons vous voir nombreux à Freiburg pour qu’ensemble nous bâtissions une diaspora togolaise unie dans sa diversité et résolument orientée vers l’alternance, la démocratie et le développement du Togo, la Terre de nos Aïeux.

Ensemble pour un Togo libre, démocratique et prospère.

Fait à Montréal, le 26 mai 2022.

Pour CODITOGO,

Alphonse LAWSON-HELLU, Secrétaire général.

Voir la vidéo d’annonce de l’Assemblée générale

Formulaire en ligne d’inscription à l’AG

Programme prévisionnel de l’AG

FAIRE UN DON POUR L’AG

Paul MISSIAGBETO

Paul MISSIAGBETO

Le lundi 17 mai 2021, Paul MISSIAGBETO, conseiller spécial du président national du parti politique MPDD, Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, a été enlevé par des personnes en civil alors qu’il sortait d’une rencontre avec son avocat pour une affaire d’ordre strictement personnel. Gardé à vue au SCRIC de la Gendarmerie nationale, il est conduit pour une double perquisition, d’abord à son domicile et, ensuite, à celui de sa défunte mère, sans la présentation du moindre document y habilitant.

Au terme de la durée légale de 48 heures, il a vu sa détention en garde à vue être prorogée de 15 jours en flagrante violation des dispositions juridiques dans le cas d’espèce alors que, de plus, aucun chef d’accusation ne lui a été notifié jusque-là, ce qui constitue de graves violations : 1°) de la Constitution de la IVe République togolaise qui dispose : « Article 17 : Toute personne arrêtée a le droit d’être immédiatement informée des charges retenues contre elle », 2°) du code de procédure pénale et, 3°) des instruments internationaux ratifiés par l’Etat togolais.

Au cours de cette garde à vue prolongée en toute illégalité, Paul MISSIAGBETO s’est vu saisir son téléphone portable et les gendarmes ont mis à profit le délai de « supplément d’enquête » mis en avant comme prétexte pour le fouiller méticuleusement, encore en violation flagrante de toutes les dispositions légales.

Cette fouille illégale de son téléphone a permis aux gendarmes du SCRIC de se saisir de ses échanges sur des plateformes WhatsApp, pour retenir à son encontre une charge de « diffusion de fausses nouvelles » s’agissant de messages qui circulaient déjà sur la toile; ceci, en violation flagrante des plus élémentaires règles de droit particulièrement du code de procédure pénale en vigueur au Togo.

Présenté au Procureur de la République le vendredi 28 mai, soit deux bonnes semaines après, celui-ci l’inculpe, sur la base des messages illégalement et indiscrètement lus dans son propre téléphone, sous le double chef d’accusation de 1°) « Diffusion de fausses nouvelles » pour avoir relayé des messages, également relayés par bien d’autres internautes, sur des plateformes Whatsapp et 2°) « Tentative aggravée de trouble à l’ordre public ». Sur cette base, sans qu’il soit présenté à un juge d’instruction, le Procureur le défère aussitôt à la Prison civile de Lomé où il est placé sous mandat de dépôt.

Le 13 août 2021, cette grave, choquante et manifeste instrumentalisation de la Justice togolaise culmine au Tribunal de Première Instance de Lomé où le substitut du Procureur de la République, après avoir déclaré qu’il fait peur au Président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE, requiert contre lui une peine de prison ferme de 4 ans.

Au verdict rendu le vendredi 27 août 2021, le Tribunal, dans sa formation collégiale, suit la réquisition du substitut du Procureur de la République et condamne effectivement Paul MISSIAGBETO à la peine de 48 mois (4 ans) qu’il avait requise contre lui.

C’est pourquoi, tout en condamnant et en dénonçant l’arrestation, l’emprisonnement et la condamnation de Paul MISSIAGBETO comme illégale, arbitraire, sans aucune base sérieuse, donc fantaisiste, sa libération immédiate et sans condition ainsi que l’annulation de toutes les poursuites rocambolesques engagées contre lui doivent continuer à être exigées.

Prophète Esaïe Kokou DEKPO

Prophète Esaïe Kokou DEKPO

Se déclarant Prophète de la Nation et messager de Dieu, Esaïe Kokou DEKPO a été arbitrairement arrêté le lundi 14 septembre 2020, suite à sa convocation au Service central de renseignements et d’investigation criminelle (SCRIC) de la Gendarmerie nationale, pour ses propos lors d’une Conférence de presse tenue le 30 août 2020, dans le cadre de la contestation des résultats proclamés de l’élection présidentielle du 22 février 2020. Au cours de celle-ci, il a notamment déclaré que : « nul ne peut empêcher la montée sur le trône de Gabriel Messan Agbéyomé KODJO cette année 2020 » et qu’ayant interrogé son « Dieu EL Z de ce qu’il en est réellement de la sincérité des résultats officiels proclamés, la réponse a été claire et limpide,

C’est mon fils Gabriel que j’ai choisi pour conduire la destinée du Peuple togolais vers la terre promise. Tous ceux qui sont conscients qu’il est le véritable gagnant et qui jouent leurs propres cartes pour le maintien du régime seront foudroyés par la colère de Dieu. »

Gardé à vue au SCRIC pendant 18 jours, donc en violation flagrante des dispositions relatives à la détention préventive, il est déféré à la Justice togolaise et, au terme de trois comparutions devant le Doyen des juges d’instruction, ce dernier le place sous mandat de dépôt à la Prison civile de Lomé le 2 octobre 2020. Sont retenus contre lui, les 6 chefs d’accusation suivants : « troubles à l’ordre public, diffusion de fausses informations, menace de mort, apologie des crimes et délits, insurrection, non-respect des institutions », accusations fantaisistes pour ce qui relève en fait d’un délit d’opinion relatif à ses propos du 30 août 2020.

Après 5 jours passés à la Prison civile de Lomé, il est transféré, le 6 octobre 2020, à la Prison civile de Tsévié où il est détenu pendant 25 jours, au motif d’un isolement visant à le protéger, comme d’autres prisonniers, de la pandémie du Coronavirus (COVID 19).

Puis, il est à nouveau transféré à la Prison civile de Lomé le 31 octobre subséquent.

Le 30 décembre 2020, soit deux mois plus tard, il est jugé en première instance avec l’apôtre Gabriel DOUFLE qui, fondateur de l’organisation religieuse « Montagne de Sainteté » dont il s’est autoproclamé « maître » et « père des Nations », a été auparavant arrêté le 11 mars 2020. Sous les chefs d’inculpation de : « séquestration, sédition, trouble à l’ordre public, harcèlements sexuels, viols sur fidèles et diffamation », ce dernier avait été placé sous mandat de dépôt à la Prison civile de Lomé pour avoir annoncé qu’il avait été investi par Dieu pour être président du Togo à partir du mois de mars 2020, « suite à la mort subite de l’actuel chef d’Etat ».

Tant le prophète Esaïe Kokou DEKPO que l’apôtre Gabriel DOUFLE sont finalement condamnés, le 6 janvier 2021, à 36 mois d’emprisonnement (3 ans) dont 32 mois avec sursis, soit en réalité 4 mois de prison ferme.

Après appel a minima interjeté par le Procureur de la République dès le lendemain soir, 7 janvier 2021, jour-même où il devait être libéré, le prophète Esaïe voit la Cour d’Appel de cette « Justice » togolaise aggraver sa condamnation en première instance en la portant à deux ans d’emprisonnement dont 1 an ferme et un an avec sursis, le 14 janvier 2021, pour ce simple délit d’opinion. Faut-il s’étonner si au sein même de cette « Justice », certains de ses membres montent depuis quelques temps au créneau pour dénoncer, avec une rare virulence, l’instrumentalisation et la corruption qui gangrène leur corporation ? Ces récurrentes plaies qui n’ont jamais cessé d’être dénoncées depuis fort longtemps, notamment par l’avocat Gahoun HEGBOR qui, plus d’une quinzaine d’années auparavant, fustigeait la « Justice » togolaise comme étant à « plat ventre devant un pouvoir politique auquel elle est totalement inféodée ».

Quant au Prophète Esaïe Kokou DEKPO qui continue à purger alors sa peine, sa mère, LAWSON-BOEVI Latré Kayi Rosa dite Apédomessi, inconsolable du triste sort fait à son fils et refusant de s’alimenter depuis quelques temps, vient à décéder de chagrin le 8 avril 2021. Pour son enterrement un mois plus tard, le 8 mai 2021, son fils, qui a pourtant déjà bouclé à l’époque les 8 mois de détention, soit plus de la moitié de sa peine, voit une pure méchanceté diabolique lui refuser d’assister à ses obsèques contrairement à l’usage courant, bien que son avocat, Me François ALOGNON, ait introduit auprès du Procureur de la République une demande en bonne et due forme à cet effet dès le 19 avril 2020.

Cinq mois après, le prisonnier politique et Prophète Esaïe Kokou DEKPO aurait normalement dû recouvrer son élargissement de la Prison civile de Lomé où il est toujours détenu, ce vendredi 17 septembre 2021, jour où arrive à terme échu la peine de 1 an de prison ferme à laquelle il a été arbitrairement condamné et qu’il a donc intégralement accomplie.

Mais, les contorsions de la « Justice » togolaise le gratifient encore de quelques jours de rabiot de plus puisque, ce lundi 20 septembre 2021, il est encore et toujours pensionnaire de la Prison civile de Lomé. Devra-t-il y séjourner encore plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années de plus comme tous ces infortunés qui, dans l’histoire, n’ont cessé d’être « oubliés » par les autocraties dans leurs geôles infectes comme celle du quartier administratif de Lomé, surpeuplée et malsaine à souhait, et que de puissants bouleversements sociaux ont toujours fini par libérer ?

A quand interviendra finalement sa libération définitive ? Telle est la question qu’il est légitime de se poser…

Mais, n’est-il pas temps que le Prophète Esaïe Kokou DEKPO, simplement accusé et détenu pour délit d’opinion, soit enfin libéré immédiatement et sans condition, d’autant plus qu’il a purgé l’intégralité de sa peine de 1 an de prison pour des chefs d’accusation aussi imaginaires que rocambolesques ?

CONFERENCE NUMERIQUE ZOOM

CONFERENCE NUMERIQUE ZOOM

Conférence 27
Les prisonniers politiques du TOGO

« Un Comité National de Libération des prisonniers politiques est mis sur pied au Togo et vient de sortir un mémorandum poignant sur la situation carcérale.
Afin d’en saisir la portée et d’en faire une large diffusion aux organisations des Droits de l’Homme, toute la Diaspora est conviée à une Conférence numérique le samedi 27 mars de 14h à 17h GMT.
Thème : les prisonniers politiques au Togo.
Invités :
Professeur David DOSSEH et Claude AMEGANVI. »